L'avventura

Week-end

Dans la série c'est ça qu'est bon et funny brands :

 

STREET

Aujourd'hui je me suis baladée sur Saint-Laurent, entre autre dans le but d'aller chercher du liquide vaisselle à 1$ chez dollarama. Si Si. Et, j'ai croisé plusieurs personnes marquantes, notamment un père métisse et sa fille, (très ma famille d'abord) qui chantaient à tue-tête (synchros cependant) une chanson que MA MAMAN m'avait plus ou moins apprise quand j'étais petite, je ne pourrais pas mieux la décrire que par "papoum papoum papoum papoum...", say la vie.

Puis, sur le chemin du retour, deux mecs assis sur le bord d'un café, vestes en jean, tatouages, mais pas vulgaires, m'accostent en anglais, je ne pige rien évidemment puisque je marchais dans mes pensées et que l'anglais vite parlé bon, c'est rapidement incompréhensible... "are you as generous as you are beautiful ?", oui en fait ils font la manche, et avec une telle phrase d'accroche je suis bien obligée de leur donner 70 cents.

Grace Kelly exposée jusqu'au 6 octobre au musée McCord, sur le chemin du travail après une première lessive dans la "buanderie" de mon immeuble.

Je comence à apprécier mon job, mon bar, les coktails qu'on serait presque prêts à me laisser faire. Etre en week end à 00h le samedi c'est étrange, certes. Appelons ça la vraie vie, elle était ailleurs depuis trop longtemps.

Un peu la tête à la place des corps saints, qui fait d'ailleurs office de place crillon, et c'est moi qui prends l'orage ce soir ci, en sortant du restau :

 

La poétique, finalement.

 

 

20 sept. 2013

Spring on my mind.

Otto e Mezzo

Corpus de cinéma I, cours 3, après avoir parlé du postmodernisme, nous avions pour tâche de regarder le 8ème film et demi (8 films et un court métrage) de Federico Fellini.

J'écrivais il y a quelques temps qu'analyser et décortiquer me semblait contraire à la compréhension du sens de l'oeuvre d'un point de vue global : eh bien avec l'analyse de 8 1/2 je me rends compte de mon erreur.

Je n'avais rien compris seule devant mon ordi, et ce cours plein de symboles m'a permis d'apprécier le film.

Cela dit en trois heures nous n'avons pas encore eu le temps de TOUT (durée 138 min) traiter, seulement quelques séquences.

-->  3 niveaux narratifs qui découlent du personnage de Guido, réalisateur, incarnation de Fellini, (Marcello Mastroianni), ou 4 niveaux mais le 4e se mêle sans cesse aux trois autres  :

- 1. Le rêve ou le cauchemar

- 2. Le souvenir

- 3. Le fantasme (Claudia Cardinale)

- (4.) La réalité. Rappel grâce à la pression que ressent le personnage : il doit urgemment faire un film (pression 1), mais en est empêché à cause de son état émotionnel (pression 2, dûe aux 3 niveaux précédents), conflit interne dans la narration.

Le prof nous amène à concevoir certaines interconnexions narratives entre les niveaux, jusqu'à la fin, qui permettent de comprendre l'avancée du personnage de Guido.

Un fantasme.

 

Un souvenir transformé (sa mère est âgée alors qu'il est petit garçon, refus du désir) par Guido adulte : "la rumba de la saraghina".

 

Fellini, fasciné par le psychiatre Jung, décrit son personnage en tant qu'il a à résoudre quelque chose avec son ANIMA (séquence de l'ASA NISI MASA) ou représentation de la femme dans l'imaginaire de l'homme.

Relativement animus pour la représentation de l'homme dans l'imaginaire de la femme, selon Jung.

 

La mère, la femme, la maîtresse, la vierge et la putain, sont donc des figures d'Otto e Mezzo (et de bien d'autres films de Fellini...).

 

17h travail et métro.

Mes collègues me disent de faire attention, le boss me trouverait snob. Quelle idée. De toute façon l'endroit est vide, à 21h je peux m'en aller.

"Les boss ont un certain ego, tu sais."

Sinon, je suis allée déjeuner chez Mandys, j'avais découvert ce restau à salades dans Wesmount et nous avons testé celui du 201 avenue Laurier (avenue pleine de fabuleuses boutiques et restaux, d'ailleurs ce mandys ci est au fond d'une boutique, petite terrasse sur la rue) avec ma matante : très copieux et très bon . Go !

 

IT WAS ON EARTH THAT I KNEW JOY

Intrigue et scénario, cours 3 : du héros tragique à La Jetée de Chris Marker. Le rapport d'un bon scénariste au temps, à la mort, est fondamental.

 

J'ai envie de faire un parallèle avec le court-métrage It was on earth that i knew joy , de JB de Laubier, produit par Sixpack, que j'avais aimé, qui m'avait marqué, et qui, comme La Jetée, peut éventuellement amener à une crise de tachycardie. ;)

 

Après ça, métro, et go to work dans une partie plus anglophone de la ville, il est 17h.

Je suis barmaid dans un restau de cuisine française (il n'est pas tenu par des français), ambiance hommes d'affaires et vieux couples.

Et puis, je m'ennuie un peu, certains sont gentils "alors c'est ta première journée ? Ah c'est bien, c'est bien..." mais il n'y a pour l'instant pas masse de coktails à préparer.

Nous verrons ce soir.

 

Lettuce Wraps

Lettuce Wraps chez P.F Chang il y a quelque chose comme 2 semaines...

Penthouse et lettuce wraps, chez moi ce soir.

J'ai adoré l'idée de manger de la viande sautée, à la main, dans une feuille de laitue géante.

Bon en gros il faut du poulet ou du boeuf, une laitue type boule qui se tient ha !

La viande est revenue avec un oignon doux, j'ai ajouté du beure de peanut, de la sauce sauja, et quelques nouillez de riz chinoises... Ah oui et des cashews, cachou, ou noix de cajou aussi, mais après cuisson, bien sûr. C'était vraiment bon, pas autant qu'au P.F, mais presque!!

Le tout cuisiné sur What To Do, entre deux cours, je reprenais à 18 pour finir à 21.

Pépin je pense à toi ;) !

 

 bisounours

ps : oui il faut que je recharge mon app photo, l'iphone là ça va plus ;)

Joueuse de tennis, retour à la ville, doritos et BS

Départ lundi matin depuis le chalet vers Montréal. Sushis avec tantine, "la marraine" haha. J'arrive au cours de BS, atelier de scénarisation, avec mes quelques idées. Elle demande au groupe de se faire face, et puis, chacun son tour, nous exposons nos histoires, écoutons ses critiques, et celles du groupe.

On teste la faisabilité de l'histoire pour un court métrage, temps écran 15 min, temps histoire de 25 heures à 15 jours.

Un trapéziste qui se fait mal, un sans abris qui veut retrouver le goût de la tarte au sucre de sa mère, un mec qui se déguise pour traquer sa femme à son job, un chasseur d'esclaves à la réunion, une fille qui veut partir en road trip mais merde, sa mère agonise, un type toqué qui casse son horloge favorite, une fille qui oublie son carnet dans le métro, et puis, une joueuse de tennis.

- Mais quel est ton personnage principal , c'est Morgane ? C'est Victor ? Quel est son projet ? Quel est l'obstacle à son projet ? Morgane a entre 16 et 20 ans? Elle pourrait en avoir 12 là ! Ok elle a 12 ans mais si elle a des seins de même là, ça fonctionne. Ok Victor il joue au tennis aussi ? Non ? Pourquoi pas, il pourrait être son prof, à tous les plans !?

Je trouve cet atelier particulièrement constructif, si l'histoire n'est pas solide, on obtient des conseils pour y travailler, de la part de la prof (qui m'a bien sûr collé l'étiquette de la française sur le front, et en même temps...) mais aussi de la part des autres étudiants.

A la fin du cours certains sont démoralisés : ils se sentent "cassés", et je fais la découverte du site  Rate my professors .

Personnellement le personage commence à m'amuser, et je n'ai pas l'impression de ne rien apprendre.

 

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Ce matin la première chose que je vois en sortant de chez moi c'est un camion de doritos, un des mots les plus drôles du monde à mon sens (Sami m'apprenait l'existence de cette appellation il y a quelques jours), j'ai donc bien rigolé et c'est un bon point pour la ville : pouvoir sortir de chez soi et rire devant un camion.

Cours avec Viennau, Voyage dans la lune de Méliès, entre autre. J'aime bien ce cours, un peu porté Hollywood (on parle de la recette d'écriture de scénario par Syd Field) plus ouvert que d'autres profs focalisés Europe. Cela dit il va traiter la nouvelle vague bientôt. Son cours s'avère polyvalent.

Bd Saint Laurent, lunch avec des jeunes femmes frenchies du certificat.

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LE MOIS SUIVANT MAI, prémisse

 Ca y est, je me suis mise à la rédaction de la prémisse de mon scénario de court-métrage (15 minutes). Cela représente le projet de session pour l'atelier de scénarisation avec BS.

Que ce soit clair, j'ai emprunté le scénario de Tout ce qui brille à la bibliothèque pour savoir comment rendait le scénario d'un film (que je suppose) stupide.

 

Brouillons.

 
Il est question d'une jeune fille qui joue parfois au tennis, de son directeur de club, un vieux sage, et d'un couple en déséquilibre. Imaginez les relations possibles.

Je n'exposerai que le titre pour le moment.

 

 

 

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                  TO

          BACK

 

The blanquette de veau

Guess it's my madeleine !

Sur une base de : la recette de maman, la recette de mamie, et, apparemment : "je l'ai eue"...

Je précise que mon assiette se trouve être celle d'EN FACE les petites fleurs. Eh oui, si j'avais pu mettre un ballon de foot sur son coin...

Ce soir ma matante (québécois, respectivement mon mononcle) avait loué The Holiday : je n'ai finalement qu'une chose à dire à propos de ce film "bon, et si mon scénario de court-métrage n'avait pas besoin d'être triste?", il me reste 3 jours avant le rendu du sujet.

 

A long day / j'adore la grande bibliothèque

Yesterday night, balade (bon ok on s'est un peu paumé sur la fin, et sous l'orage, du coup balade aléatoire serait sans doute plus approprié) avec Sami (Mc Gill) dans le quartier de l'uqam, qui se trouve, en fait, être le quartier gay, rue sainte catherine... 

===> Journée pluvieuse, studieuse, et administrative (3h d'attente pour obtenir une attestation d'assurance à la ramq).

Le réveil normand dans les mouettes.

Sur le chemin de l'école... (sainte-catherine, toujours).

Postmodernisme, suite. Extraits de Brazil, Terry Gilliam, et, le Cuirassé Potemkine, Einsenstein, notamment "scène de l'escalier Odessa". 14h/17h.

Avant de partir en week-end (mon job de serveuse ne commence que la semaine prochaine, oui on m'en a trouvé un :) :) :) !! ), petit tour à la grande bibliothèque sur le bd de Maisonneuve.

Belles provisions, j'en dirai plus bientôt.

Place des arts, presque une habitude.

Départ pour Sainte-Adèle/ Sainte-Marguerité/Estérel, enfin dans ces eaux là, pour l'inauguration du Viking, un restau sur le lac dans lequel j'avais travaillé un été, à l'époque, il s'appelait le Mangoz.

Je suis équipée d'un sac by JAMES ENOX rempli par la bibliothèque, 10$ sur internet, très pratique pour transporter environ 560kg de livres.Et puis surtout, j'adore cet artwork, de circonstance.

N'oubliez pas de dire le plus important à la (les) bonne personne. De la manière la plus simple possible, non?!

 

Bisous

Ps : j'écris souvent assez tard ce qui laisse place à des coquilles ("le cuir rasé potemkine"...) et par conséquent, des corrections. N'hésitez pas à m'envoyer des remarques, l'image que l'on donne sur internet  peut, parfois, ne pas être interprétée de la manière qu'on l'aurait souhaité.

 ;)

The mean reds (Breakfast at Tiffany's)

 

Holly Golightly : You know those days when you get the mean reds?

Paul Varjak : The mean reds, you mean like the blues?

Holly Golightly : No. The blues are because you're getting fat and maybe it's been raining too long, you're just sad that's all. The mean reds are horrible. Suddenly you're afraid and you don't know what you're afraid of. Do you ever get that feeling?

Paul Varjak : Sure.

Holly Golightly : Well, when I get it the only thing that does any good is to jump in a cab and go to Tiffany's. Calms me down right away. The quietness and the proud look of it ; nothing very bad could happen to you there. If I could find a real-life place that'd make me feel like Tiffany's, then I'd buy some furniture and give the cat a name!