Ca y est, les examens sont presque terminés, plus que l'analyse de Playtime à rendre demain.
A priori, ça s'est bien passé.
Ah le stress lié au mot "examen". Je me demande comment vont mes profs de terminale, enfin, de S en fait. La vie continue doucement à Vaison et les élèves en puissance paniquent chaque jour un peu plus en vue du bac. On a plus ou moins fait une classe de "forts" en évinçant les redoublants ai-je entendu. Une préparation aux sciences politiques aussi, c'est bien, je crois que le pays a besoin d'aide et d'esprits, non?
Bizarrement, j'aime assez y penser, à l'école (collège, lycée j'entends), aux cours indispensables, qui me permettaient les rêveries et les absences. Dès la classe de 5e, l'ennui, je mens à Chloé en prétendant avoir 18 ans comme elle, et brise sûrement ses représentations lorsque, 1 an après, je lui donne la vérité. L'école, le modèle. On ne peut pas dire que ce soit un cadre qui rende heureux ; mais qui permet de savoir ce qui nous rendrait heureux, éventuellement : quand on répond un fils, on n'a probablement pas compris le schéma du monde en marche. Quand on répond une belle voiture, on l'a compris. Si j'enseignais en terminale, je n'aurais pas la cruauté de regarder droit dans les yeux l'avenir de mes élèves et leur hypothétique bonheur ; puisque je n'y verrais jamais qu'un songe, porté par les diktats, ou porté par une conscience exacerbée de ces mêmes diktats.
Déjà le 30 octobre, depuis le 23 août les jours ont filé très vite ; même si certains moments paraissent évidemment longs. Novembre est un mois sombre en France, changement d'heure, attente de décembre et préoccupations futiles. Ici, le froid et la neige devraient s'ajouter à la liste. Bon, il y a de quoi se réchauffer le week end, et ça commence demain avec les soirées d'halloween (photos à suivre, même si ici également halloween tend à s'éteindre un peu).
Ma maman est repartie. Elle est dans l'avion. Le décalage horaire, le voyage, me fascinent. Ce moment dans le ciel entre les heures, c'est comme si on allait naître, comme si on allait mourir. D'ailleurs, j'adore vivre "en retard" sur mon pays : parallèle à 5 heures, je regarde se coucher ceux que j'aime et je veille.