Découverte de Julia Kristeva (née en 41 en Bulgarie, philosophe, psychanalyste) ce soir en lecture de scénarios avec Stéphane Leclerc. Voilà encore une pensée très intéressante ; nous avons abordé les théories d'abjection dans les sociétés patriarcales (ou rejet finalement) par rapport au film Blue Velvet de David Lynch que nous analyserons la semaine prochaine.
En parcourant wikipédia, plusieurs de ses titres m'interpellent :
" Dans Les Nouvelles Maladies de l’Âme, publié en 1993, Kristeva explique comment les images médiatiques, qui aplanissent les différences et les émotions, produisent également une uniformisation de l’âme ou de la psyché. Elle affirme que :
« pressés par le stress, impatients de gagner et de dépenser, de jouir et de mourir, les hommes et les femmes d’aujourd’hui font l’économie de cette représentation de leur expérience qu’on appelle une vie psychique… L’homme moderne est en train de perdre son âme. Mais il ne le sait pas, car c’est précisément l'appareil psychique qui enregistre les représentations et leurs valeurs signifiantes pour le sujet. » "
Je sais pas vous mais moi, cette dame m'intrigue...
Mignon de découvrir Julia Kristeva... Elle est en effet intéressante peut-être moins dans ses écrits sémiologiques de jeunesse (elle a été la compagne de Philippe Sollers au temps des excès structuralistes et des discours abscons faussement scientifiques) que dans ses analyses littéraires toujours très fines et subtiles. Son livre sur l'abjection est très intéressant, ainsi qu'un texte appelé soleil noir de la mélancolie. Elle enseigne actuellement à Paris 7 je crois et son site internet est également riche de pistes à explorer !
Bisous
Pa
Rédigé par : Ulysse Mouton | 23/01/2014 à 20:00
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je vais explorer ça, bisous
Rédigé par : Clélia | 23/01/2014 à 21:56