L'avventura

Aimer d'amour

Hello blog !!

Je n'ai pas énormément de temps pour poster ces derniers temps, les cours se densifient et mes projets d'interviews m'occupent, j'en dirai plus bientôt.

En cinéma Culte nous abordons pas mal les films d'horreur, nasty movies et autres "gore" ( le professeur a écrit un livre sur les snuff movies, eh oui), je n'ai jamais été adepte de ce genre là et pourtant c'est intéressant en corrélation avec l'histoire et l'homme en soi, ne serait-ce qu'encore une fois à propos du Vietnam.

Pour ce qui est de l'adaptation de la nouvelle de Raymond Carver, "L'incartade" en tandem, nous avons usé de pas mal d'astuces scénaristiques dans notre proposition d'adaptation et notre amie BS semblait contente.

J'aborde également Tarkovski en cinéma comme enfance de l'art et parle toujours d'abjection avec Stéphane Leclerc : on sourit jusqu'aux oreilles lorsqu'il nous montre le phallus géant que représente l'Alien de Ridley Scott ou le père dans Blue Velvet (David Lynch), se faisant castrer le tuyau d'arrosage par un chien. Daddy Freud is with us.

Ce soir je suis rentrée de l'uni à pieds, et une fois arrivée place des arts, des enceintes hors de mon champ de vision diffusaient ceci :

 

"Tu prends tout mon temps, tu es tout ce que j'attends" semblaient chanter les flocons de neige.

Joyeux anniversaire.

 

NYC et le mois d'avril

Dans les rues de Montréal la neige sera en train de fondre, mais à New York le printemps aura déjà pris forme. Définitivement le meilleur moment de l'année pour aller se balader dans les rues de la city.

Last time was APRIL 2012, looking forward to go back this year !

copy/paste

Partage

J'ai pris beaucoup de plaisir depuis que je suis à Montréal à partager quelques moments, bonnes adresses et sentiments pour illustrer la fameuse "année à l'étranger". Plusieurs personnes - famille, amis, amis de la famille ;) - m'ont envoyé des mots gentils, parfois étonnés, mais souvent positifs et j'en suis très reconnaissante.

Cependant internet et son côté "infini", ou ouvert simplement, permet à tout un chacun cette lecture (bien que typepad offre des paramètres de confidentialité assez stricts comme autoriser ou non l'accès des moteurs de recherche au blog). Tomber sur la page d'un inconnu peut parfois être excitant, on entre doucement dans un univers étranger et les minutes passent vite. De même on peut arriver accidentellement sur une page et la fermer aussitôt, ou laisser d'effrayants commentaires anonymes.

Cela est finalement tout le "game" et je continue à avoir foi au bon sens, au partage et aux projets qu'à 19 ans on fait avec illusion et espoir (même si André Comte Sponville ne décrit pas l'espoir et l'espérance comme des amis fiables).

//

Une classique vue depuis la maison avant que mes fenêtres ne gèlent (eh oui -30 !)

Bisous ;)

 

Abjection, Pouvoirs de l'horreur, Julia Kristeva

Découverte de Julia Kristeva (née en 41 en Bulgarie, philosophe, psychanalyste) ce soir en lecture de scénarios avec Stéphane Leclerc. Voilà encore une pensée très intéressante ; nous avons abordé les théories d'abjection dans les sociétés patriarcales (ou rejet finalement) par rapport au film Blue Velvet de David Lynch que nous analyserons la semaine prochaine.

En parcourant wikipédia, plusieurs de ses titres m'interpellent  :

" Dans Les Nouvelles Maladies de l’Âme, publié en 1993, Kristeva explique comment les images médiatiques, qui aplanissent les différences et les émotions, produisent également une uniformisation de l’âme ou de la psyché. Elle affirme que :

« pressés par le stress, impatients de gagner et de dépenser, de jouir et de mourir, les hommes et les femmes d’aujourd’hui font l’économie de cette représentation de leur expérience qu’on appelle une vie psychique… L’homme moderne est en train de perdre son âme. Mais il ne le sait pas, car c’est précisément l'appareil psychique qui enregistre les représentations et leurs valeurs signifiantes pour le sujet. » "

 

Je sais pas vous mais moi, cette dame m'intrigue...

 

 

All you need is gloves x qu'est ce que je vais devenir ?

 

Eh oui il fait -8000 , j'avoue que cela fatigue un peu mais, pour la première fois, c'est rigolo de sentir son bout du nez geler.

A part ça, les professeurs ou lycéens qui me lisent savent que les procédures -françaises- d'admission post-bac ont commencé, et je me suis aujourd'hui réinscrite, n'étant pas sûre d'obtenir une équivalence en licence 2 (je n'ai d'ailleurs toujours pas récupéré mes notes pour la session d'automne, il lui faut du temps, à l'administration, peu importe l'endroit)... L'idée seule de reprendre simplement une première année en France est décourageante, or on ne fait rien sans envie, alors quoi ?

De fait j'avoue être extrêmement perplexe face à ce nouveau choix de cursus, une équivalence en fac de cinéma me parassait assez logique même si je ne suis pas exactement sûre du domaine exact où je travaillerai à l'avenir (scénarios mais pour qui? Journalisme ? Organisations de soirées où se mêlent vidéo/musique/arts ...).

Quoi qu'il en soit de nouveaux dossiers administratifs m'attendent  :

et ne me laissent finalement pas beaucoup de temps pour penser à ce que je fais présentement.

J'imagine que la vie fonctionne de la sorte.

Si vous avez des conseils pour mon avenir n'hésitez pas à envoyer un mail à [email protected] , merci (toute demande en mariage sera aussi étudiée).

En parlant de ça, j'espère pouvoir lancer mon projet de webzine (ou simple blog+ dans un premier temps) contre la presse féminine. Il s'agirait entre autre d'interviewer  quelques femmes aux activités différentes (voire opposées),  de rédiger différents articles, pour peut être arriver à faire un compte rendu sincère (et non hypocrite) de la pensée féminine -occidentale- actuelle (on parle de ce qu'on connait),  et éventuellement comprendre ses contradictions. Disons pour commencer que l'analogie femme/consommatrice est beaucoup trop évidente de nos jours à travers les magazines dits féminins.

A tantôt !

 

 

It's a love thang boy

Si vouz prévoyez un petit séjour à Montréal passez donc par le Bleury bar à vinyle (Rue Bleury). Et le dimanche c'est... sacré,

"c’est la journée pour relaxer, voir des amis et faire un blitz de folie avant de commencer la semaine avec des remords plutôt que des regrets.

C’est pourquoi nous vous proposons un petit après midi endiablé dans le confort de votre chalet préféré. Rencontrez un prêtre qui vous ensorcelle avec sa musique lascive, danser sur une tune que vous n’auriez jamais imaginé, boire 5 café baileys , regarder un faux feu sur Youtube pendant des heures ….. Jamais fait ça …..sauf une fois au Chalet ;)

Bienvenue à la grande danse du dimanche !

 

 

Seb Fauteux nous sort encore de son sac à surprise un concept fou ! Danser sur des beats House groovy et surtout pas sérieux pour l’instant d’un après midi dominical ! Tous les deux semaines, on se rassemble pour finir le WE avec une touche de fantaisie , de rire et de danse !
Concept vestimentaire de ce dimanche : Messe du dimanche ( Objets religieux, chapeaux , gants , ptit kit etc )

Gratuit !

3PM à 8PM "

 

 

Dommage qu'il n'y ait pas eu plus du monde pour cette première édition. Mais super initiative,  d'autant plus que les forbidden planet conviviales se font rares depuis que le bossman du label n'a plus que new york city en tête... mh... ;)

 

Tous les chemins mènent à Rome

Promenade hier sur le vieux port, aujourd'hui ciel blanc et neige doucement. Le froid est de retour !

Kenny Larkin, Art Department, Igloofest 2014

Grâce à un sondage auquel j'avais répondu pour piknic, j'étais hier soir invitée à l'opening du festival Igloofest (et on en profite car le prochain festival de musique électronique c'est Mutek du 28 mai au 1er juin), je crois pouvoir affirmer que tout le monde a passé une très belle soirée dans ce décor igloo-graphique lumineux. Températures très raisonnables cette année autour de -5 , hot !

 

A un moment donné de la vidéo on voit rapidement deux jeunes filles qui m'ont dit "stop recording, just enjoy !!!", et elles ont raison.

Kenny Larkin (début de la vidéo), associé au mouvement techno de detroit, semble maintenant un peu fatigué derrière son laptop et ses petites lunettes rondes, ah ça oui, monsieur Larkin demeure absolument attendrissant. Art Department, à pas de loups, m'ont fait repenser à certains good old days au pubz, avec Perrine (2011), entre autre... et ont vaillamment mené leur djset.  Life is good.

 

Nice Teachers

Le monde n'est pas si bête : j'ai été contente et presque surprise de voir que face à l'administration mes professeurs ont répondu présents rapidement. Je suis en train de récupérer mes notes.

Cette session le cours de "cinéma comme enfance de l'art" était proposé, intitulé obscur pour une étude des cinéastes au regard critique sur l'industrie du film. Nous avons commencé avec Robert Bresson hier, qui se décrit comme lucide et non pessimiste, entre autre via ses Notes sur le cinématographe (cinématographe = art en tant que tel, différent du système de représentation mainstream).

Pickpocket, Bresson, 1959.

J'ai également repris l'école avec le fameux prof qui a introduit la pensée de Baudrillard à travers le cinéma post-moderne (d'ailleurs reçu Simulacres et simulation le matin de noël, j'en reparlerai) pour un cours plus classique de lecture de scénarios (Psycho, Taxi Driver, Blue Velvet dans l'immédiat).

Le vieux port de Montréal accueille ce soir et pour un mois environ le festival Igloofest, Djs sur la neige (plus trop de neige d'ailleurs, mais ça devrait retomber assez vite) et même organisation que piknic electronik.

 

 

A tantôt

 

Petit Poussin et Raymond Carver

Si vous avez suivi mon périple administratif de petit poussin vous saurez que l'université a supprimé ma session d'automne et de fait rendu impossible l'entrée de toutes mes notes. Les documents pseudo manquants ont été remis ce matin, mes professeurs me soutiennent, fingers crossed pour la suite.

J'ai donc fait ma rentrée l'air de rien aujourd'hui, en corpus de cinéma II, consacré à la notion de films cultes : 2001, Donnie Darko, Faster Pussycat Kill Kill, Brazil, Easy Rider, Pulp Fiction, Casablanca, Alien, Blade Runner, Le bon la brute et le truand, des Lynch etc etc etc... la liste est très longue. Le prof d'origine espagnole aux accents français et anglais parfaits a l'air à la fois cool et sérieux.

En cours d'aptation cinématographique, avec Brigitte S. again, nous devons adapter des nouvelles de Raymond Carver, auteur américain dont les recueils ont été publiés autour des années 80, et réédités récemment en une version originale "non tripotée par l'éditeur". Il semble que Carver un peu aveuglé par l'alcool, n'ait pas vraiment eu son mot à dire à l'époque. L'auteur au style bref et très visuel, décrit à travers ses nouvelles l'envers du décor d'un american dream essouflé : ces types qui mariés très jeunes ont connu le vietnam et s'emmerdent.

Chez Carver le moment de consolation est important, très souvent amené par les personnages féminins et leur pardon, il offre à ses nouvelles une définition sincère.

Pour ce projet nous sommes amenés à travailler en tandem et cela est plutôt porteur. Mon co-scénariste avait choisi une nouvelle au préalable "L'incartade" : un père a besoin de raconter à son fils un moment particulier de sa vie, juste avant son divorce. Assez tragique comme récit je dois dire, le père a trompé sa femme avec une gentille petite vendeuse de porte à porte, son mari à elle l'a appris puis s'est poignardé, bon... et une nuit à l'aéroport, le père raconte ça à son fils.

Nous changerons peut être de nouvelle. Mais de toute façon, il ne faut pas s'attendre à un happy end "les rêves tu sais, c'est de ça qu'on se réveille" explique Carver.