Montréal brûle, et la neige fond. Journée vibrante dans cette ville à bascule, avec dans un premier temps des couples qui viennent -déjà- visiter mon appartement pour y emménager le 1er juin. Rentrée il y a deux jours je parlais de ce qui est provisoire, voilà qu'une fois à la maison on me rappelle que je la quitterais bientôt...
Le charmant petit couple viendra faire la visite demain matin à 10 h pour contempler mon grand lit, bien sûr, et je profite de l'anecdote pour poster ceci :
La Saint Valentin vue par l'Amérique du nord, un mois à l'avance, et cela ne représente qu'un rayon sur trois : sweet ?
Ici on aime bien célébrer l'engagement en achetant plein de conneries (non je ne ferais pas de commentaire sur les cupcakes, ce jeune homme le fait très bien, ah oui très, très bien), bon ce n'est jamais qu'un jour par an, mais allez, faites l'amour, pas les magasins.
Depuis quelques temps je m'inquétais du fait que mes notes pour la session d'automne n'apparaissent pas sur le site de l'université du Québec à Montréal : cet après midi je m'y renseigne, après avoir acheté le manuel pour le cours d'écriture de long métrage, et un petit monsieur m'informe que ma session d'automne a été littéralement annulée (payée cependant, et depuis longtemps $$) parce qu'un document manquait au dossier, mon permis d'études ! Sans quoi je ne serais évidemment même pas venue au Canada. Absurde. Je n'ai reçu aucune relance, aucun rappel, aucune mise en garde et ma session est annulée... Dès demain il faudra se battre avec l'admistration pour récupérer d'éventuelles notes et travaux, d'éventuels crédits, en bref un bout essentiel de ma vie ici.
Bien sûr que je l'ai mon visa étudiant , patates !
Si vous songez à passer du temps à l'étranger en tant qu'étudiant ou travailleur, sâchez que les formalités administratives vous feront avoir des cheveux blancs, et ne finissent jamais !
Après cette ridicule entrevue j'ai marché vers Chinatown, là où tout peut arriver il parait...
From Bagdad and Iran, to Chinatown.
J'ai pu dégoter une mignonne petite théière pour l'appartement que je vais devoir quitter ;) .
Finalement, j'ai rejoint un ami de McGill, la plus américaine des universités montréalaises, qui semble avoir pris goût aux party type american pie, sex intentions et j'en passe : alcool et sexe sans trop de conscience, sans prises de tête aucunes. Et ce n'est pas un comportement plutôt masculin (je dis, effrayée, à mon pote "mais les filles elles sont pas tristes quand tu pars comme ça sans rien" il répond "oh toi je crois que tu ne connais vraiment pas les filles de McGill") pas de dépendance des filles envers les garçons donc, et inversement, pas de noms, et parfois pas même de souvenir d'un visage.
On a pu profiter du concept de luminothérapie place des arts, je pense que même avec des milliards de watt sur la face j'arriverais difficilement à me calmer quant aux stupides manigances administratives de mon université, nous verrons demain...
Bisous sur le nez.