Il paraît qu'en France c'est déjà mon anniversaire. What a year ! comme on dit.
Plus jeune, j'ai passé beaucoup de temps à regarder d'en bas ceux qui avaient 19 ans à l'époque, et trouvaient très drôle que j'en ai 14, des cigarettes à la main : simple symbole alors, d'un manque de confiance en soi, mais d'une nécessité d'aller plus vite, on s'entend. Si je n'avais pas désiré les beuveries étudiantes à ce moment là, peut être que je les apprécierais aujourd'hui ;) ! Au change j'ai gagné lucidité et tempérance, et ça me va plutôt bien au teint.
Quoi qu'il en soit j'imagine que les gens qui courent toute leur vie après l'âge qu'ils n'ont pas ressentent toujours un petit pincement le jour J.
Il n'y a pas d'âge, il n'y a que des sensations (écho d'ailleurs, à mes seize ans où les yeux levés vers la flèche d'or j'ai vu le groupe La Femme chanter sur la planche, sur la vague, je recherche des sensations).
Il n'y a pas d'âge, il n'y a que des situations.
Il n'y a pas d'âge, il n'y a que des témoins.
Et je suis fatiguée de certains témoins, de certains schémas qui compriment le monde et ses participants. Ecoutez chacun pour ce qu'il a à dire et à livrer, sortez du cadre comme dirait l'autre, c'est payant, de faire confiance à l'expérience.
J'ai écouté et appris cette année d'un grand nombre de belles personnes que je voudrais remercier : de mon équipe de terminale (je pense à vous et les sciences me manquent, évidemment) aux copains de l'UQAM/Montréal, en passant par des constantes (toujours pleines de surprises!), comme Alexis ou Yohann, et bien sûr ma famille (canadienne + française) qui m'a permis de partir, et tant d'autres choses encore.
- 14, 16 et 18 ans -
et puis quoi?